
dimanche 3 octobre 2010
samedi 2 octobre 2010
Escapade anglaise
Ferry de Salcombe
Petit port à DartmouthAprès notre halte en Bretagne, nous sommes repartis faire un tour chez nos voisins anglais dans l'idée de poursuivre notre année sabbatique. Nous avons donc quitté St Cast le 29 août en nous laissant guider par les vents portants. Pour une fois, ça tombait bien, il y avait du vent de nord/nord-ouest, pas trop mal pour traverser la Manche. Mais un bulletin météo avec avis de grand frais, entendu sur la VHF, nous a fait rebrousser chemin et rentrer aux Ebihens passer la nuit dans l'attente d'une météo plus clémente.
Nous sommes repartis le lendemain et là nous avons trouvé des conditions optimales avec un vent de nord-est bien établi. Tout était réuni pour filer tout droit vers les Iles Scilly aussi nous n'avons pas hésité et le temps perdu de la veille c'est très vite trouvé gommé avec une moyenne de 7 nds. Et oui, rien ne sert de courir, il faut partir à point...
Nous sommes repartis le lendemain et là nous avons trouvé des conditions optimales avec un vent de nord-est bien établi. Tout était réuni pour filer tout droit vers les Iles Scilly aussi nous n'avons pas hésité et le temps perdu de la veille c'est très vite trouvé gommé avec une moyenne de 7 nds. Et oui, rien ne sert de courir, il faut partir à point...
Nous sommes arrivés sur l'île de St Mary's en début de matinée où nous avons pu nous mettre sur corps-morts dans le port.
Les îles Scilly que nous ne connaissions pas nous on très vite emballées. Elles sont très proches les unes des autres et il est aisé de se déplacer ci ce n'est qu'à marée basse, il faut être très prudent. Le peu de profondeur nous a rappelé certains de nos épisodes aux Antilles où nous naviguions à vue entre les patates de corail. Heureusement ici aussi l'eau est très claire.
Les îles sont sauvages, avec des paysages très doux, bordés de nombreuses plages de sable blanc. Comme elles ne sont pas grandes nous avons pris le temps de les parcourir à pied en suivant les nombreux chemins côtiers qui les bordent et qui on ne sait pas pourquoi se terminent toujours à l'entrée d'un pub.
Alors nous avons testé la boisson locale qui n'est pas le rhum comme chacun le sait, mais la bière. Après les heures de marches, quoi de plus naturel que de se désaltérer avec une pinte de bière...
Pourtant, toute la difficulté consistait à se faire comprendre, car expliquer à des anglais que nous voulions telle bière plutôt qu'une autre n'était pas toujours aisé.
Mais aux Scilly, hormis les pubs, il y a aussi la péche. Là, sachez le, il n'y a pas que du maquereau. Nous avons remonté un lieu jaune de 64cm qui nous a nourri pendant deux jours.... Alors pour ceux qui aiment naviguer et pécher et après notre expérience antillaise, croyez-nous, ces îles sont superbes, totalement dépaysante et si près de chez nous.
Nous y sommes restés quelques jours et puis nous sommes repartis vers le sud de la Cornouaille où avons longé la côte jusqu'à la Helford River.
Imaginez une campagne verdoyante, des collines douces où broutent gentilles brebis et belles vaches, avec une vue imprenable sur la mer... On en deviendrait jaloux de ces bê-bêtes. Les anglais ici nous ont montré tout ce que nous pouvons leur envier : vivre au XXIème siècle, dans des villages où le temps ne semble pas avoir de prise. Ici peu de neuf ou de moderne, mais de charmants petits cottages, pour beaucoup avec des toits en chaume entourés de petits jardins tous aussi extraordinaires les uns que les autres. Les anglais comme vous savez ne sont pas frileux. Le moindre petit espace extérieur est aménagé pour profiter de la nature. Des petits coins de terrasses lovés entre de vieux murs de pierre, une abondance de fleurs dans un fouillis parfaitement organisé et magnifiquement entretenu.
Alors vous avez compris on en a pris plein les yeux et restons sous le charme de ces villages tous plus charmant les uns que les autres!
Mais il faut aussi qu'on vous parle de l'esprit conservateur des anglais... Nous connaissons tous leurs vieilles voitures, brillantes comme des sous neufs. Nous avons croisé sur l'eau des bateaux d'un autre temps. Des barques à vapeur, de vieux bateaux de sauvetage, des bacs pour le passage des voitures et tout un trafic de petits bateaux-taxi qui vont et viennent et permettent à tout moment de passer d'une rive à l'autre... Pour vous dire, à Dartmouth, il ya même un train qui va jusqu'à Pragton avec une locomotive à vapeur, une vraie qui fait tuttut et tchou tchou! Mais elle ne sert pas qu'au folklore, tous les jours les gens prennent ce train pour aller travailler!
Nous avons ainsi longé la côte en remontant toutes ces rivières qui font l'intérêt de cette croisière en Cornouaille. Elles sont toutes différentes. Mais on peut dire qu'il y a les plus petites, Helford, Yealm, très préservées. Véritables havres de paix où il fait bon s'arrêter et se promener le long des berges. Mais aussi les autres (Fowey, Salcombe), pas trop grandes, plus fréquentées. On y trouve une ambiance "riviera" avec leurs pubs, leurs restaurants et les boutiques à la mode. Et puis Falmouth, grande ville, grand port, nombreuses marinas, un peu assourdissante après le calme des autres,... mais avec un vieux centre ville, des rues piétonnes. Et enfin Dartmouth, notre dernière escale anglaise et le petit village de Dittisham, plus en amont sur la rivière, peut-être le plus beau de tous? Beaucoup de coup de coeur et des photos plein les yeux.
Nous avons été totalement dépaysés au cours de ces quatre semaines à naviguer. Nos voisins cornouaillais vivent dans une région superbe. Ce que nous avons vu depuis notre bateau nous a vraiment donné envie d'y revenir un jour.
De plus, ce n'est pas si difficile de passer les rails de cargos en Manche, d'autant qu'on peut prévoir de le faire de jour et que les cargots sont si gros qu'on les voit venir de loin.
Alors, un seul bémol s'il fallait en trouver un, c'est que toutes ces rivières sont aménagées pour la plaisance (corps-morts, pontons flottant...) et qu'il est quasiment impossible de mouiller avec son ancre. Les prix pratiqués pour les mouillages visiteurs sur corps mort sont à peine moins élevés qu'en marina mais on y trouve de tout y compris de l'eau et l'accueil est toujours courtois...
Alors, un seul bémol s'il fallait en trouver un, c'est que toutes ces rivières sont aménagées pour la plaisance (corps-morts, pontons flottant...) et qu'il est quasiment impossible de mouiller avec son ancre. Les prix pratiqués pour les mouillages visiteurs sur corps mort sont à peine moins élevés qu'en marina mais on y trouve de tout y compris de l'eau et l'accueil est toujours courtois...
Après cette succession de rivières, nous nous sommes dirigés vers Guernesey. Dix heures de mer depuis Dartmouth et un départ à 6h du matin. Pas très agréable avec l'humidité et le froid qui commençait à se faire sentir. Jusque là nous avions profité de très belles journées et même souvent des petits vents pour naviguer.
On est arrivé à St Peter, heureux, mais conscient que nous étions cette fois ci sur le chemin du retour et que notre vie de nomades toucherait bientôt à sa fin. Alors, pour ne pas nous rendre les choses plus difficiles, nous avons commencé à essuyer des passages de perturbations avec de la pluie et de la grisaille. Nous ne gardons pas un grand souvenir de Guernesey. Nous en avons fait le tour, en bus, et l'île ne nous a pas emballée. Il faut dire qu'après la Cornouaille et les Scilly c'était mettre la barre un peut haute.
Nous y sommes restés quelques jours et avons repris la mer vers Jersey que nous connaissions déjà un peu. Saint-Hélier est une ville agréable où se promener mais nous garderons surtout en mémoire l'île en elle même, avec ses villages, des paysages de campagne et de mer superbes. Malheureusement le mauvais temps, la pluie, nous aura gêné lors de cette escale et nous avons souvent du rester dans le bateau à attendre des moments d'accalmie.
Alors après avoir passé plus de quatre semaines à naviguer, nous sommes arrivés à la conclusion... bientôt le 10 octobre, jour anniversaire de notre départ de Saint-Malo pour notre année sabbatique, quoi de plus normal de laisser tomber les cirés et de revenir à notre vie terrienne...
Heureux d'avoir fait tout ça tout les deux et la tête pleine de souvenirs extraordinaires.
mercredi 29 septembre 2010
des nouvelles enfin!
Incroyable, en année sabbatique, en vacances depuis près d'un an et même pas le temps de s'occuper du blog! On dirait que le temps passe vite là aussi!
Dernières nouvelles le 10 juin... et pourtant il s'en est passé des choses depuis ! Vous savez tous que "Dyade" a retraversé l'atlantique fin juin. Alors nous allons tenter de vous raconter notre retour sans trop vous ennuyer...
Nous sommes partis de Saint-Barthélémy le 20 juin après avoir embarqué un équipier. Notre petite expérience de l'aller nous avait très vite permis de nous rendre compte qu'à deux c'est super, mais que la fatigue qui s'accumule avec le manque de sommeil n'était pas facile à gérer et qu'il serait plus confortable d'être à trois. Alors nous avons embarqué Brendan, jeune "voileux breton" qui terminait une saison de moniteur à l'école de voile de St Barth et qui rentrait chez lui, à Douarnenez.
Nous étions tous les trois pressés de larguer les amarres et malgré une onde tropicale sur l'arc antillais, nous sommes partis sous la pluie et les bourrasques de vent en direction du nord. Ce n'est pas de l'eau chaude qui allait empécher les marins bretons que nous sommes de quitter le port.
Mais inutile de vous dire que les premières vingt quatre heures n'ont pas été des plus agréables et le capitaine a assuré le temps que la mer, la pluie et les estomacs se calment.
Heureusement comme toute chose à une fin, nous avons vite retrouvé de meilleures conditions de navigation et chacun a enfin pris ses habitudes, Robert et Brendan, le plus souvent sur le pont à surveiller la marche du bateau et à prendre plaisir à barrer, alors que Caroline commençait une longue série de mots fléchés et de romans.
Avant le départ nous avions décidé de prendre nos repas ensemble et à heures régulières, cela permet d'avoir une "journée" normale: Robert était le préposé au petit déjeuner. Il faut dire que c'est lui qui faisait le dernier quart de nuit et de ce fait réveillait le reste de l'équipage. Au programme, thé, toast grillés, beurre, confiture et nutella.... En mer, même le capitaine mange du nutella. Après, chacun faisait ce qu'il voulait. Les quarts de nuit (2x2heures chacun) rendent les petits dodos de la journée très vite indispensables pour récupérer les heures de sommeil manquantes.
Alors allez vous dire, on s'ennuie pas trop pendant 18 jours au large? Eh bien non! Il y a toujours quelque chose à faire à bord ou sur le pont. Dormir (surtout Caro!) lire, manger, barrer, boire un thé , regarder la carte, les nuages, la mer etc.......... sans compter les dauphins que l'on voit souvent venir jouer dans la vague d'étrave.
Et puis, il y a d'autres bateaux sur l'eau et un matin, on s'est retrouvé à 5 bateaux dans un tout petit coin de l'océan: échanges de message par radio et d'encouragement réciproque.
On a aussi dépanné deux bateaux en panne un jour sans vent.
-Un gros bateau italien en panne de moteur que l'on a remorqué et qui nous a donné du gas-oil en bidon pour nous remercier.
-Un bateau français en panne de gas-oil à qui l'on a donné, après une superbe manoeuvre, le gas-oil de l'italien en nous promettant de nous retrouver aux Açores autour d'une table! Il est même revenu le lendemain pour avoir encore un peu de gas-oil dans cet atlantique décidement sans vent et surtout sans pompes à carburant!
Il nous a bien fait rire en nous appelant "Super Tanker " à la radio.
Et comme dit, on s'est retrouvé aux Açores à Florès ou il nous a offert un diner en guise de remerciement. On lui a bien sur raconté l'origine du gas-oil et on a bien ri ensemble de cette histoire.
Voyez que l'on ne s'ennuie pas! A partir du moment ou le bateau avance, tout va bien et le moral est au beau fixe. Et puis on manoeuvre, on règle les voiles, on affale le spi, on renvoie le genois etc........... nos journées en fait étaient bien remplies!
Nous sommes arrivés à Florès en pleine nuit sous une pluie battante. Première nuit au mouillage depuis presque trois semaines. Quel confort d'être à l'arrêt, même si le mouillage était rouleur.
En plus, nous retrouvons avec joie des nuits entières.
Première nuit ensemble sous la couette depuis bien longtemps. Parce qu'en plus et sans rentrer dans notre intimité, en mer on ne dort pas ensemble à cause du roulis et de l'inconfort qui en résulte: Robert dort dans le carré comme ça il reste disponible très vite au besoin et Caro dans la cabine arrière. Brendan, quant à lui ,occupe la cabine avant.
Quand on vous dit sous la couette, c'est qu'arrivés aux Açores, il commençait vraiment à faire plus frais : fini de la chaleur des tropiques!
Nous avions révé d'avoir froid!!!!! Etonnant non?
Superbe escale que Florès, île la plus à l'ouest des Açores et celle aussi la plus isolée de l'archipel.
Visite de l'ile en taxi avec un chauffeur sympa parlant le français, entre des haies d'hortensias plus bleus les uns que les autres et repos de l'équipage avant de repartir pour Faïal et sa marina célèbre dans le port d' Horta.
Traversée vers Horta sans vent (encore!) et enfin amarrés à la marina là ou ça ne bouge pas du tout!!!!!
Visite de l'ile en voiture de location et repos. Brendan en profite pour aller surfer sur l'ile voisine de Sao Jorge.
Rencontres sur les pontons, retrouvailles avec notre français en panne de gas-oil qui avait bien des soucis avec son bateau, bricolages et coups de main aux uns et aux autres.
A Horta, il est de coutume de faire un dessin sur le mur de la marina, ce que nous avons évidemment fait , il parait que cela porte chance aux équipages.........
Cosmopolite cette marina: troisième marina au monde en nombre de passage de bateaux! ce qui n'est pas rien.
Sans oublier les inévitables apéros avec les équipages des autres bateaux.
Bon vent à Sylvain, Québécois avec un accent inimitable, bon vent aussi à Igor et "miss Terre" et à Jean-Louis.
Superbe endroit ou nous avons encore beaucoup apprécié l'acceuil et la gentillesse des Portuguais déjà évoqué lors de notre escale à Madère.
Révision du bateau , avitaillement au supermarché, plein d'eau et de gas-oil. Nous repartons avec la France dans l'étrave et Douarnenez comme port d'arrivée. Là par contre, pas de vent pendant 5 jours et nous avons fait 5 jours de moteur non stop sur les 10 jours de la traversée! Usant pour les nerfs, mais pas vraiment d'autre choix: il n'y a pas de vent entre nous et la pointe du Raz dit le routeur!
Ah mais, nous n'avons pas encore parlé du routeur: en fait c'est un ami, de longue date voileux, Karim, qui a accepté de nous "router" à travers l'atlantique pour cette traversée retour. Nous avions convenu avant de partir de faire des vacations quotidiennes par mail pour donner notre position et les conditions de temps rencontrés à Karim( cap,vitesse, vent, mer ect.....) En réponse, il nous donnait les prévisions de vent devant nous. Son aide nous a été précieuse, sur la première partie, Karim avec ses conseils nous a fait gagner du temps et surtout du confort en prenant les meilleures options de route!
Merci Karim de nous avoir donné de ton temps!
Avouons que chaque vacation était attendue avec impatience par l'équipage.
Idem pour la vacation avec Herminie, chargée de rassurer les uns et les autres sur notre position et sur le moral de l'équipage!
Merci aussi Herminie d'avoir été notre relais dans cette traversée océanique.
Alors quand on vous dit encore que les journées sont courtes en mer: voyez tout ce qu'il y a à faire chaque jour!! Pas le temps de s'ennuyer!
Symboliquement, "Dyade" recoupe sa trace dans le raz de Sein faite en Octobre dernier.
Arrivée mémorable à Douarnenez, avec la famille de Brendan venue à notre rencontre en mer. Emotion des retrouvailles avec ses parents, émotion pour nous aussi de retrouver la France quittée il y a déjà bien longtemps.
Diner au restau pour féter son retour! Gros steak frites pour le capitaine et moules marinières pour la capitaine en second! Cela faisait si longtemps que nous attendions en bon français de manger cela!
Repos de quelques jours pour nous et nous repartons tout les deux en laissant Brendan à sa famille. Merci Brendan de ta compagnie!
Passage du chenal du Four, la pointe bretagne, remorquage (encore!) d'un bateau en panne de moteur devant Camaret pris ensuite en charge par la SNSM et nous retrouvons les eaux de la manche avec ses courants et ses marées! Dire que nous avions presque oublié de naviguer avec ces contraintes.
Escale à l'Aber Benoit, à l'ile de Batz, retrouvailles avec Pascal, et Monique de Lancieux... et dernière escale à l'ile de Bréhat avant de renter chez nous. Passage du Cap Fréhel et voilà Jean-François avec qui nous avons navigué de conserve aux Antilles qui vient à notre rencontre avec son bateau accompagné de Michel, lui aussi rencontré en Guadeloupe.
La boucle est bouclée, "Dyade" est amarré au ponton à Saint Cast le mercredi 4 aout avec près de 11 000 nm dans le sillage.
Retrouvailles avec la famille, les enfants , les amis, il n'y a pas de doute nous sommes rentrés à la maison.
jeudi 10 juin 2010
le sud, suite et fin!
Voilà avec un peu de retard nos derniers souvenirs de cette virée dans le sud! Après avoir été un peu déçus par la foule de cette semaine de Pâques, nous sommes descendus jusqu'à une ile qui s'appelle "Petit Saint Vincent " en face de "Petite Martinique" à croire qu'ils ont manqué d'imagination pour appeler ces iles autrement que "petit truc et petit machin"!!!!!!!! Ah ces découvreurs, pas très courageux!
Pour entrer dans le lagon de PSV (petit St Vincent pour ceux qui suivent) on passe entre deux "iles "minuscules qui s'appellent "Morpion et Punaise" .Tout est déjà dit dans leurs noms pour la taille de ces patates de corail ! En fait ce sont deux pointes rocheuses avec un peu de sable au milieu de la mer mais autour desquels il y a plein de cailloux!
Arrivés a PSV, surprise presque pas de monde et une ile comme on l'imagine au soleil des Antilles.
Juste un hôtel sur l'ile évidemment top niveau coté standing et des plages magnifiques tout autour.
Balade main dans la main et yeux dans les yeux, sur la plage enfin vous voyez le tableau et là nous étions vraiment dans la carte postale .
Nous y avons fait la connaissance de Martiniquais qui nous ont invités à visiter leur ile au retour.
Le soir, forcement ti-punch en commun puisqu'ils avaient le même bateau que nous. Embrassades et adieux avec échange de N° de téléphone quelques ti-punch plus tard!
Nous avons défendu les couleurs du rhum de Guadeloupe face aux excellents rhum de Martinique. En effet, en Martinique, ils ont une AOC pour leur rhum et force est de reconnaître qu'ils sont vraiment très bons! De là à dire qu'ils sont meilleurs qu'en Guadeloupe, il n'y a qu'un pas que je ne franchirai pas ici surtout en présence de Caroline. Chauvinisme oblige!
En tout cas une belle rencontre avec des gens charmants.
Départ de PSV et en remontant, nous nous sommes de nouveau arrêtés à Béquia pour faire notre "clearance " de sortie et pour attendre une bonne fenêtre météo. Départ en soirée de Béquia et nous sommes remontés jusqu'au nord de St Lucie jusqu'à Rodney Bay. Je ne vous dis que ça mais on s'est pris un coup de vent en pleine nuit au large entre St Vincent et St Lucie, 45 nds et la mer qui va avec en l'espace d'un petite heure. Remontée très dure sous une pluie battante et des grains à répétition. Arrivée donc à Rodney Bay et repos salvateur sous une telle pluie que l'on se serait cru à Chausey, en Bretagne nord pour les incultes!
Ras le bol de la pluie et nuit en marina histoire de refaire le plein d'eau (potable!) et de frais avant le retour en Martinique.
Nous y avons recroisé des bateaux et des têtes connues rencontrées dans d'autres endroits et c'est toujours étonnant comme la mer est petite. Quant à St Malo quartier d'immatriculation de "Dyade"écrit en toutes lettres sur l'arrière du bateau, cela doit être mondialement connu!!! Parce que tout le monde semble savoir ou est St Malo!
Merci à nos illustres prédécesseurs les Surcouf et Duguay et compagnie de nous avoir précédés sur ces iles !!!!!
Traversée vers la Martinique ou nous avons rejoint la baie du Marin ainsi qu'un ami de St Cast, Jean-François, ancien confrère, sur son bateau! Encore cette mer si petite!
Nous y sommes restés une semaine et nos Martiniquais rencontrés à PSV nous ont fait visiter leur ile de long en large! Superbe acceuil de leur part et visite guidée de cette belle ile. Merci encore Raymond, Jacqueline et Eric pour votre gentillesse!
Caroline y a aussi retrouvée une amie d'enfance qu'elle n'avait pas vue depuis près de 30 ans et là encore superbe acceuil teinté de souvenirs et d'émotion...............
Départ pour le retour en Guadeloupe avec Jean-François sur son bateau. Petite régate entre nos deux bateaux (forcément), escales à Grande Anse d'Arlet et à St Pierre avant de quitter la Martinique.
Traversée vers la Dominique en longeant sa cote sous le vent et arrivée aux Saintes , là on est presque arrivés chez nous!
Retour en Guadeloupe, où nous avons retrouvé avec plaisir les uns et les autres.
A bientot a tous, nous pensons au retour en France et avons du boulot dans cette perspective...............
lundi 10 mai 2010
le sud (suite)
De toutes ces iles et mouillages, les Tobagos cays sont sûrement les plus célèbres et leur réputation n'est d'ailleurs en rien usurpée.
Le seul problème, c'est que nous sommes arrivés aux "Cays" pendant les vacances de Pâques!
Le seul problème, c'est que nous sommes arrivés aux "Cays" pendant les vacances de Pâques!
Les mouillages étaient bondés et dans ce cas là, il ne faut pas arriver trop tard pour pouvoir mouiller dans de bonnes conditions: la règle consiste à arriver en début d'après midi pour être sur d'avoir de la place.
Aux Tobagos on mouille derrière la barrière de corail dans des fonds de sable blanc avec deux mètres d'eau sous le bateau.
Surprise en arrivant, il y avait tellement de bateaux au mouillage que l'on ne voyait plus l'horizon devant nous! Et quand on imagine qu'il y a deux ou trois kilomètres de barrière face à l'océan, on a du mal à y croire!
Bondé de monde et surtout des catamarans de location. A croire d'ailleurs que le catamaran a été inventé pour les antilles tellement il y en a dans ces eaux!
En fait rien de gênant de voir ces bateaux de location, sauf que le comportement du marin locataire n'a rien à voir avec celui du marin propriétaire!
Presque deux mondes et en tous les cas, deux approches tellement différentes.
D'un coté des consommateurs et de l'autre des utilisateurs respectueux et avec un sens marin.Surtout n'allez pas croire que les locataires sont tous les mêmes et à mettre dans le même sac: il y a aussi des gens sympas et corrects.
Le locataire arrive et se met là ou il veut sans aucun scrupule de savoir s'il gène ou si son bateau va aller taper contre les autres!
Il met son ancre au fond de l'eau souvent n'importe comment et deux minutes après il est à se baigner sans se soucier de son bateau quand il ne part pas carrément au loin avec son annexe en laissant son bateau sans surveillance.
Et là on en voit des gags et des manoeuvres faites n'importe comment...........On vous passe les détails mais dans l'ensemble les bateaux sont "massacrés" par des skippers qui n'en ont rien à faire......puisque ce n'est pas leur bateau!
De l'autre , le marin propriétaire qui bien souvent vit à bord de son très cher bateau ce qui est notre cas et le comportement est totalement différent.
Il fait très attention ou il met son bateau, et il respecte bien souvent les plus élémentaires règles de courtoisie et de bon sens marin.
Pareil , de temps en temps il y a aussi des exceptions!
N'y voyez là aucun sectarisme de notre part, mais c'est le sentiment que partage tous les gens que nous avons rencontrés.
N'y voyez là aucun sectarisme de notre part, mais c'est le sentiment que partage tous les gens que nous avons rencontrés.
Après chacun navigue comme il veut et on a vu des bateaux si petits que le notre nous semblait luxueux! Il faut dire qu'avec nos 36 pieds(11 mètres) nous faisons partie des petits bateaux de croisière ! La moyenne des bateaux est bien souvent de 40-45 pieds soit 12 à 13.50m.
Vu à Pointe à Pitre a coté de "Dyade" ce bateau de 6 m bricolé par son propriétaire et venant de suède!!!!! 39 jours à deux pour venir des Canaries et un cockpit si petit qu'il n'est pas possible d'être à deux dehors en même temps!
Vu aussi à Béquia, ce petit catamaran de Vannes d'environ 7 .50 m et sur ce bateau 4 adultes et 3 enfants!!!
Voilà un petit bout de plus de notre virée.
A bientôt pour la suite
Caroberto
jeudi 6 mai 2010
Le sud!
Ce mot, à lui seul et on dirait une chanson de Nino Ferrer!!!!!!
Nous ne sommes descendus que dans le sud des Antilles ce qui représente qu'une petite distance, soit environ 200 nm à peu près 360 km pour les terriens. Donc rien de loin et un chapelet d'iles, les Grenadines, permettant de naviguer à vue et de changer de mouillages quasiment tous les jours.
Nous avions décidé de rejoindre les iles les plus lointaines sans étape et de renter tranquillement en prenant notre temps et en musardant.
Nous avions décidé de rejoindre les iles les plus lointaines sans étape et de renter tranquillement en prenant notre temps et en musardant.
Nous avons donc directement rejoint Sainte Lucie en partant de Marie-Galante, avec une belle navigation de nuit.
En fait nous apprécions de naviguer la nuit parce qu'il fait frais! Repos bien mérité à Rodney Bay et mouillage la nuit suivante aux deux pitons, emblème national de cette ile, ancienne colonie anglaise. Impressionnants, ces 727 mètres de piton rocheux quasiment à l'a-pic du bateau et des fonds de 50 mètres à 10 mètres de la plage!
Impossible de mouiller sur ancre: par contre il y des bouées de mouillage mises en place par le parc national moyennant paiement. Cela permet tout de même de dormir tranquilles.
Nous avons aussi fait dans cette ile la connaissance de nos premiers "boats boys" et de tout le folklore qui va avec. Enfin, au début, nous voyions cela comme du folklore mais c'est une véritable vie économie qui s'est développée avec les bateaux de croisière et beaucoup n'ont que cela pour vivre.
Ces "boats boys" sont capables de vous trouver quasiment tout ce que vous voulez: boissons, poissons , langoustes, glace, pain frais ect....... le tout sans jamais être désobligeant ni désagréable même si on ne leur achête rien.
A ce jeu là les plaisanciers français sont plutôt bien vu et le contact est souvent facile malgré la barrière de la langue. Autre barrière , ici on paye en dollars caraïbes et ce qui complique encore la conversion c'est que le cours est basé sur le dollar US! Donc calcul mental obligé pour être sur de ne pas se faire gruger!
Mais là non plus , aucun souci sauf que la baguette de pain frais pour le petit dej via le gentil "boat boy" arrive au prix astronomique de 5 € sur le bateau! Il faut savoir ce que l'on veut!
A ce prix là, nous avons trouvé que le pain de mie du bord longue conservation est bon aussi mais il faut tout de même le griller!
Au mouillage à Canouan, on a rencontré Gaston, un gars qui habite sur cette petite ile et qui est arrivé à bord à la nage avec un filet rempli de quelques poissons à vendre. On lui a acheté quasiment tout sa pêche soit quatre poissons qu'il nous a vidé et préparé avec une bière bien fraiche sur la jupe arrière du bateau. La bière fraiche est aussi une bonne monnaie d'échange dans ces iles. En discutant avec lui, il nous a expliqué qu'il péchait pour payer la scolarité de ses enfants qui étaient sur l'ile de St Vincent distante de 30Km.
Un bon moment passé à parler avec ce pécheur. Je lui ai donné un bout de garcette pour réparer son fusil sous marin et il était heureux! Lui , il n'a même pas un bateau pour venir voir les plaisanciers. Et on a même vu des gars sur des planches à voile sans rame pagayant avec leurs mains venir nous vendre des fruits ou autre!
Salut Gaston et chapeau pour ce gars qui venait à la rencontre des bateaux déjà bien loin de la plage.
Aux Tobagos, on a eu affaire à Sidney autre "boat boys" plutot débrouillard celui là: lui il avait compris qu'en ayant des prix compétitifs, tu avais plus de clients et tu gagnais plus d'argent: moralité, c'était le seul de tous à avoir un bimini (taud de soleil fixe)pour se protéger du soleil sur son bateau.
Malgré tout, la constante de ces iles du sud, passé Saint Vincent, est la pauvreté.
En plus, de toutes ces iles, très peu ont de l'eau . Végétation rabougrie, très peu d'arbres et pas de verdure, ce qui les rend plutôt austères et monochromes.
Gaston n'avait pas vu la pluie depuis plus d'un an à Canouan.
Sans eau, le moindre développement touristique est très difficile voir impossible.
Donc les bateaux de plaisance de passage sont une manne providentielle pour ces iles.
A elles seules, ces iles du sud, les Grenadines, drainent d'ailleurs la majeure partie des bateaux de croisières et des bateaux de plaisance. Et on ne vous a pas encore parlé des bateaux de location , nous y reviendrons plus longument dans un autre épisode.
Voilà un petit bout de notre virée dans le sud, on vous laisse un peu sur votre faim mais vous ne vous rendez pas compte, on a du boulot et nous sommes forcement débordés.
Caro tond les pelouses autour de Routa et moi j'ai un bouquin à finir!
A bientôt pour la suite du "sud"!
Caroberto
mardi 23 mars 2010
Enfin des nouvelles,
Depuis un mois nous avons de plus en plus de mal à nous rattacher à la terre... le rythme de vie sur l'eau est très très éprouvant pour nous qui ne comptons plus les jours et vivons au rythme des ti-punch. Près d'un mois sans donner de nos nouvelles.... mille pardons, on ne s'en était pas rendu compte...
Alors quoi vous dire de notre virée vers Barbude, St Barth et St Martin...
Départ d'Antigua vers Barbuda ou nous avons vu quantité de tortues de mer à coté du bateau.
Plage de 10 km déserte ou nous n'avons malheureusement pas pu débarquer à cause de la houle de nord.
Du coup nous sommes partis pour St Barthélémy en naviguant de nuit à cause de la chaleur ! Arrivée au petit matin à Gustavia après une belle nuit en mer accompagnés d'un passager clandestin.
En effet, au milieu de la nuit, un oiseau visiblement perdu s'est posé sur le balcon arrière du bateau et cela fait drole d'entendre en pleine nuit ses battement d'ailes d'autant qu'il était assez gros. Il est reparti plus tard sans doute bien reposé!
Escale à St Barth de deux jours et nous sommes partis pour St Martin ou nous avons embarqué nos ch'tis préférés pour une semaine.
Cabotage de plage en plage et de mouillage en mouillage...Retour à St Barth que nous avons pris le temps de visiter avec eux de long en large.
Cabotage de plage en plage et de mouillage en mouillage...Retour à St Barth que nous avons pris le temps de visiter avec eux de long en large.
Shopping dans les belles boutiques et tourisme..........
Programme évidemment fatigant et éprouvant!
Là encore on a vu des bateaux énormes et quand ils sont à quai à Gustavia le port disparait d'un seul coup!
On est pas habitué à ce genre de bateau chez nous!
Nous avons débarqué nos ch'tis sous une pluie battante pour leur départ vers l'aéroport. Pour un peu on se serait cru en Bretagne! C'était peut-être mieux pour eux car nous n'avions jusque là pas eu de pluie et le soleil nous cuisait vraiment la peau...
On est pas habitué à ce genre de bateau chez nous!
Nous avons débarqué nos ch'tis sous une pluie battante pour leur départ vers l'aéroport. Pour un peu on se serait cru en Bretagne! C'était peut-être mieux pour eux car nous n'avions jusque là pas eu de pluie et le soleil nous cuisait vraiment la peau...
En plus on est tombé à Marigot en même temps que la "Heineken Régatta" avec 260 bateaux en régate et des épuipages près à faire la fête avec fiesta et bière à volonté .Ambiance et valse des annexes que nous regardions éberlués car jamais nous n'avions vu tant de bateaux sur l'eau...
Nous n'avons pas trainé ensuite pour regagner la Guadeloupe puisque la météo quoi que mauvaise annonçait des vents favorables. Nous avons donc navigué non stop avec 35nds de vent, une mer très formée et de bons grains de pluie. Heureusement la houle nous poussait et nous avons fait notre traversée en 26 heures avec une moyenne de plus de 6nds. Le capitaine était au bonheur.... Le mousaillon aussi d'autant qu'entre temps nous avions décidé de nous arréter une journée aux Saintes et de prolonger notre traversée vers Marie-Galante pour rejoindre la tribu familliale et amicale de Guadeloupe.
Week-end repos à "l'anse Canot" entre soleil et mer bleue... et dernière halte à l'Ilet Fortune avec Ben et Cie. Week-end super sympa, pêche à pied sur les cayes et petite plongée entre deux eaux pour ramener juste ce qu'il faut pour faire griller à l'apéro.
Depuis nous avons laissé notre Dyade à la Marina du Bas du fort et nous nous reposons du soleil et de la mer en restant tranquillement à Routa. Caro cueille des fruits (goyaves, coco, oranges) et fait des confitures que nous dégusterons à bord... Robert s'entraine à la vie d'agriculteur guadelopéen entre livraison de cabosses de cacao et de papayes et bricoles et mécaniques diverses...
Hier nous avons rechargé le bateau pour notre prochaine virée, cette fois vers le Sud. Départ Mercredi pour les Grenadines, avec St Vincent, Ste Lucie et la Martinique. Nous prévoyons de descendre au plus court vers les Grenadines et de remonter en cabotant, ce qui explique que nous vous avons nommé les iles, du Sud vers le Nord...
Dans ces petites iles, peu de ports, pratiquement pas de marinas et donc des connexions rares et aléatoires...mais c'est promis on fera attention à ne pas vous laisser sans nouvelles trop longtemps!
Nous vous raconterons notre périple à notre retour prévu dans 4/5 semaines....
Voilà les petits amis à bientôt.
Caroberto
mardi 16 février 2010
Escale à Jolly Harbour
Nous sommes encore à Antigua à Jolly Harbour qui porte bien son nom! A quai à la marina nous avons une bonne connexion internet dans le bateau, alors voici quelques détails et photos avant de joindre le paradis et de retrouver nos ch'tis préférés.
A Falmouth Harbour nous avions mouillé sur ancre devant une très jolie plage au nom poétique de Pigeon beach. Nous étions entre Gitana et d'autres bateaux tout aussi incroyables. Inutile de dire que nous étions comme des enfants à regarder tous ces engins superbes qui le soir s'éclairent jusqu'en haut des mâts. Ces bateaux ont des mâts si hauts qu'ils utilisent une lumière rouge pour se signaler aux avions... Sur notre "Dyade" nous devons faire attention à nos batteries et le soir notre éclairage se limite à notre petite lampe dans le cockpit. Il est vrai que le choix a été simple pour nous, frigo ou lumière... il faut rester raisonnable sur nos consommations d'électricité. Petit bateau, petits moyens : pour recharger les batteries, nous faisons 2 heures de moteurs par jours en plus de Lucienne (l'éolienne) qui travaille souvent mais seulement quand il y a du vent ! Autre avantage du vent, c'est qu'on est à l'abri de saletés de bestioles qui s'appellent des moustiques et qui adorent se repaître du sang de Roberto!
Il faut bien qu'il y ait des inconvénients non?
Ici nous profitons pour refaire les pleins en eau, provisions fraiches et lessive avant de repartir. Le retour à la civilisation fait aussi du bien et Robert en a profité pour se manger une maxi-pizza! Il est vrai que la pêche du jour était un peu maigre, puisque nous n'avions qu'un seul poisson (encore un Yellow Snapper) et une très belle prise de Thazard d'un bon mètre que nous avons perdu en le sortant de l'eau. Le fil une fois de plus a cassé.
Aujourdh'ui nous avons pris le bus local pour nous rendre à St John's. Une ambiance très folklorique qui nous a permis de découvrir autrement l'ile.
Capitale colorée et bruyante, sans grand intérêt, suspendue aux passages des paquebots de croisière américains qui y font escale. Ces bateaux deversent un flot de touristes blancs et gros en short et casquette de base ball ! (bonjour le cliché, mais c'est vrai!)
Les boutiques sont ad hoc comme toutes les boutiques à toutous sur toute la planète..........
Une population gaie, qui chante et prend son temps, même dans les bureaux de l'immigration et autres administrations où là, il faut s'armer de courage pour remplir ldes imprimés de clearance, en anglais... Imaginez un bureau de 5 m2 ou ils sont à trois: l'un lit le journal, le deuxième regarde la télé et la troisième fait du zèle et nous parle en anglais, ce qu'évidemment nous avons beaucoup de mal à comprendre et le même scénario recommence dans trois bureaux !!!!!!! Le tout à 2 km à pied sous un soleil de plomb !
Caro dit que j'éxagère et qu'il n'y a qu'1.5 km. On se demande encore à quoi servent ces clearance sauf à nous ponctionner des dollars.
Voilà, les dernières nouvelles, on se retrouve à Saint Martin ,coté français pour entendre parler comme chez nous!
A tchao (pour la mise en page c'est pas top comme nous d'ailleurs!)
Caroberto
samedi 13 février 2010
DEPART POUR LE NORD
Nous avons enfin quitté la famille pour continuer notre voyage vers les iles du nord.
Après un arrêt dodo aux Saintes nous avons longé la côte ouest de la Guadeloupe sous un soleil de plomb.... il faisait super chaud. Nous nous sommes arrétés à Deshaies où nous avons rencontrés des "vieilles" connaissances de Robert. Beaucoup de souvenirs échangés et des ti-punchs bien servi. Il n'y a pas de doute que le rhum c'est bon mais bu en mer c'est encore meilleur...
Nous avons bien ri et le lendemain avons continué notre route avec un des bateaux de notre connaissance en direction d'Antigua et précisément English Harbour. C'est un petit port ravissant avec un passé et des vieux murs très bien conservés. Des bateaux énooooormes, voiliers esssentiellement, minimum 25m, à faire réver notre capitaine. Beaucoup de bons moments et le bonheur d'être là, sans programme particulier si ce n'est les bains de mer pour se rafraichir et le rituel du ti-punch entre copains.
Ensuite nous avons continué vers une petite ile qui se trouve sur la côte est d'Antigua. Green Island. Le paradis.... Malheureusement le yacht d'un pôte à sarko nous gachait un peu l'horizon.
Caro a péché 3 Yellow snappers (poissons) que nous avons mangé crus... un régal. Malheureusement ce n'est pas tous les jours que la pêche est bonne et depuis retour vers les boites de thon.
Les journées passent sans trop savoir ce que l'on fait. Le temps pour regarder le paysage, pour se baigner, pour ... et pour...
Ce n'est vraiment pas très dur de ne rien avoir à faire et nous avons pris le rythme sans problème.
Dimanche nous contournons Antigua en direction du Paradis...(Barbuda), une ile quasi déserte avec une plage de 10km de sable blanc où nous serons seuls. Nous devons y rester quelques jours, avant de continuer vers St Martin où nos deux chtimis préférés nous rejoignent pour 10 jours.
Juste pour vous agacer : certains jours nous vous envions d'avoir froid...
A bientôt pour des news, mais pas avant notre arrivée sur St Martin.
Salutébises de Caroberto.
mardi 19 janvier 2010
première navigation
Cela fait du bien de retrouver "Dyade" que nous avions un peu délaissé ces derniers jours pour ne pas dire semaines ! Nous sommes partis pour Marie Galante et les Saintes. Ces deux noms sont déjà tellement évocateurs que ça sent déjà l'exotisme.
Marie Galante avec sa belle baie de St Louis et ses couchers de soleil sur les Saintes à l'ouest.
Ile qui semble figée depuis des années, Caroline n'a pas vraiment vu de changement depuis la dernière fois qu'elle est venue, c'est à dire il y a plus de 20 ans. Une des rares iles de l'arc antillais ou il n'y a pas de tourisme, pas d'hotel ou quasiment pas et rien de prévu pour attirer les gens; et pourtant à seulement une heure de bateau de Pointe à Pitre.
De plus c'est régulièrement desservi par de nombreuses compagnies de bateaux. A ne pas comprendre. Village quasiment désertique sans beaucoup de possibilité de ravitaillement: il ne faut pas oublier grand chose parce qu'il n'y a pas ou peu de commerces. Pas ou peu de voitures pas de bruit, le calme et on s'attend encore à voir des charettes à boeufs!!!!!!!!!!
Départ pour les Saintes et petite navigation facile à vue pour trois heures de mer avec encore un soleil qui nous cuit la peau!
Arrivée dans la deuxième plus belle baie du monde après celle de Rio de Janeiro (c'est ce que disent les Saintois) avec deux énormes paquebots mouillés dans la rade et la noria de vedettes de passagers qui va avec!
Bel endroit , tout à l'opposé de Marie Galante et là tout est fait pour le touriste mais avec une dimension humaine.
Rencontre d'amis de St Briac en vacances en bateau de location pour quelques jours, et quelques ti-punch échangés forcement!
Mouillage rouleur et tenue de l'ancre pas terrible.
Dimanche jour de carnaval , pluie et vent! Défilé superbe des enfants de l'île et des écoles de danse de la Guadeloupe ; Ambiance et musique ad hoc!
Retour à la marina de Pointe à Pitre ou nous sommes maintenant amarrés au quai d'honneur comme quoi nous montons en grade! Encore quelques jours à quai et les inévitables bricoles à faire sur le bateau!
On doit repartir en fin de semaine rejoindre des amis de St Cast qui arrivent de Martinique avec leur bateau.
Ce soir on vois des amis de St Briac qui se sont installés à Deshaies .................vie mondaine intense.
Et après on dit que la terre est grande ?
A bientôt
Caroberto
Marie Galante avec sa belle baie de St Louis et ses couchers de soleil sur les Saintes à l'ouest.
Ile qui semble figée depuis des années, Caroline n'a pas vraiment vu de changement depuis la dernière fois qu'elle est venue, c'est à dire il y a plus de 20 ans. Une des rares iles de l'arc antillais ou il n'y a pas de tourisme, pas d'hotel ou quasiment pas et rien de prévu pour attirer les gens; et pourtant à seulement une heure de bateau de Pointe à Pitre.
De plus c'est régulièrement desservi par de nombreuses compagnies de bateaux. A ne pas comprendre. Village quasiment désertique sans beaucoup de possibilité de ravitaillement: il ne faut pas oublier grand chose parce qu'il n'y a pas ou peu de commerces. Pas ou peu de voitures pas de bruit, le calme et on s'attend encore à voir des charettes à boeufs!!!!!!!!!!
Départ pour les Saintes et petite navigation facile à vue pour trois heures de mer avec encore un soleil qui nous cuit la peau!
Arrivée dans la deuxième plus belle baie du monde après celle de Rio de Janeiro (c'est ce que disent les Saintois) avec deux énormes paquebots mouillés dans la rade et la noria de vedettes de passagers qui va avec!
Bel endroit , tout à l'opposé de Marie Galante et là tout est fait pour le touriste mais avec une dimension humaine.
Rencontre d'amis de St Briac en vacances en bateau de location pour quelques jours, et quelques ti-punch échangés forcement!
Mouillage rouleur et tenue de l'ancre pas terrible.
Dimanche jour de carnaval , pluie et vent! Défilé superbe des enfants de l'île et des écoles de danse de la Guadeloupe ; Ambiance et musique ad hoc!
Retour à la marina de Pointe à Pitre ou nous sommes maintenant amarrés au quai d'honneur comme quoi nous montons en grade! Encore quelques jours à quai et les inévitables bricoles à faire sur le bateau!
On doit repartir en fin de semaine rejoindre des amis de St Cast qui arrivent de Martinique avec leur bateau.
Ce soir on vois des amis de St Briac qui se sont installés à Deshaies .................vie mondaine intense.
Et après on dit que la terre est grande ?
A bientôt
Caroberto
vendredi 1 janvier 2010
retrouvailles
Voilà,
Dyade a retrouvé la terre ferme après près de 20 jours d'une traversée sans vent du Cap Vert à la Guadeloupe. C'est exceptionnel en cette période et dans cette région ! Il fallait que ça tombe sur nous! Nous nous sommes faits router depuis la terre avec l'aide d'un téléphone satellite pour éviter les calmes et même avec ça on n'a pas échappé au calme plat.
Sans ce précieux routage qui nous a fait descendre sur notre route bien plus au sud, nous y serions peut-être encore? qui sait? Un jour on a fait 156 nm ce qui est très bien pour notre bateau et le lendemain on a fait 9 nm, c'est tout vous dire.
Vincent, une connaissance de St Malo, embarqué au Cap Vert a été un équipier modèle : toujours de bonne humeur et de bonne compagnie. Nous avons réveillonné tous les deux au milieu de l'atlantique avec malgré tout le coeur bien gros d'être loin des nôtres! On s'est fait un bonne bouteille avec une conserve de bourguignon préparée par Caro et avec des petits cadeaux ! sans aucun doute , le Noël le plus singulier de ma vie. L'arrivée a été riche en émotion avec les retrouvailles de ma Caro qui n' a pas hésité à venir à la nage retrouver son Roberto. On vous rassure; il n'y avait plus de vent et "Dyade" était arrêté.
Arrivée triomphale digne de la route du Rhum avec la famille venue à notre rencontre en bateau.
On se repose un peu chez les parents de Caro parce que le capitaine est un peu crevé et a perdu du poids depuis son départ de St Malo ( 10 kg !)et on repart dans quelques jours musarder dans les Iles des Saintes.
A bientôt à tous.
Caroberto
Inscription à :
Commentaires (Atom)

